Recueil de petites nouvelles sympathiques où l’on retrouve le Woody Allen absurde et décalé de ses débuts.
De qualité irrégulière, certaines nouvelles nous font malgré tout naviguer dans un monde plutôt dingue mais parfois terriblement plausible…
Comme il le fait souvent dans ses films, Woody Allen nous place à la frontière du possible…
Un petit recueil qui se lit avec plaisir. On croit voir se dérouler sous nos yeux une série de courts métrages…
Coups de coeur notamment pour Recalé : « Lorsque Boris Ivanovich ouvrit la lettre et la lut à sa femme Anna, tous deux blêmirent. Mischa, leur fils de trois ans, n’était pas admis dans la meilleure école maternelle de Manhattan »
Ou encore Tu es au parfum, Sam ? : « -Je suis venu simplement afin qu’on prenne mes mesures. C’est pour un costume. – Est-ce qu’il y a des arômes en particulier qui vous intéressent ? »
Ou enfin Notre père qui êtes sur la toile : « – Allô ? SaSainteté Moe Bottomfeeder, le Grand Manitou de la Prière, à l’appareil. Quoi ? Navré, ma petite dame. Il faut que vous vousadressiez à notre service des réclamations. Nous ne garantissons pas que le Seigneur va exaucer vos désirs. Il fera de son mieux, c’est tout ce qu’on peut vous promettre. […] Relisez les touts petits caractères au bas de votre contrat de confirmation de prière. Il est bien précisé ce qui est de notre ressort et de Sa responsabilité. »
Et d’autres encore à découvrir…