La différence invisible de Mademoiselle Caroline et Julie Dachez / Ed. Delcourt/Mirages

« Invisible », tout est là. L’autisme, et plus particulièrement le syndrome d’Asperger, est, selon les degrés, parfois difficile à diagnostiquer et surtout peu compréhensible par l’entourage. Comme ce récit le dit bien, nous sommes mal informés sur ce syndrome, ce qui entraîne des comportements non adaptés de notre part.

Le récit est quasi-autobiographique. Julie/Marguerite raconte son histoire et la prise de conscience à presque 30 ans du diagnostique de son état. Elle se sentait différente, à part, pas tout à fait comme les autres…mais pourquoi ? Le mot Asperger posé, Marguerite revit et tente alors de se faire comprendre par son entourage.

A travers une histoire belle par sa simplicité et sa franchise, Julie Dachez véhicule un bel espoir d’inclusion si la société ouvre un peu plus les yeux et son esprit. Le graphisme de @mademoisellecaroline traduit toute la mélancolie, parfois la colère mais aussi la douceur de Marguerite. Des pages explicatives se trouvent à la fin de l’ouvrage, ce qui nous permet d’aller plus loin.

Un très beau témoignage que je recommande vivement, que l’on soit ou non directement concerné. Et merci encore à @steffdepikiti qui m’a fait découvrir cette histoire.

Sur le même sujet, j’avais également lu et fait un article sur Le bizarre incident du chien dans la nuit de Mark Haddon dont le narrateur est un jeune Asperger. Le lecteur appréhende alors le monde à travers ses yeux.

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