4eme de couverture : Il existe un chapitre peu vertueux de l’histoire que l’on appelle la « collaboration horizontale ». A l’heure où les soldats mourraient, où les résistants, où les innocents étaient exterminés, certains allemands, certaines françaises se désiraient, se touchaient, s’aimaient… Que se passait-il derrière la porte de ceux dont la guerre n’était pas l’uniques quotidien ?
Mon avis :
Tout d’abord, j’ai été attirée par cette magnifique couverture, douce et triste à la fois. Ce cœur qui bat dans le contexte si sombre de la Seconde guerre mondiale. Le style du graphisme se confirme avec un mélange de couleurs chaudes et froides, rudes, grises. Des mouvements tendres, amoureux mais aussi violents. J’ai été étonnée parfois simplement en tournant une page : nos émotions font le grand huit. Quant au récit, il est tout aussi poignant. Nous suivons les habitants d’un petit immeuble, mais surtout Rose, mariée à Raymond fait prisonnier. Elle élève donc seule son petit garçon Anaël. Puis elle va rencontrer Mark…un soldat allemand. Des personnages gravitent autour d’elle et permettent d’aborder plusieurs aspects de cette guerre ou simplement de la société. L’ouvrage est très bien construit et représente un bel objet… Je vous laisse le découvrir…
J’ai donc été très touchée par ce roman graphique et vous le recommande vivement.
N’hésitez pas à vous le procurer en librairie ou en médiathèque, il vaut vraiment le détour.