Ce qu’il faut de nuit / Laurent Petitmangin / Ed. La Manufacture de livres

En quelques mots

Un roman familial et social à travers l’histoire d’un père qui élève seul ses deux grands fils.

L’intrigue se met rapidement en place car le roman est court. Je craignais un peu qu’elle ne verse trop dans une dimension politique mais finalement les sentiments et le lien familial prennent le dessus.

En effet, tout l’intérêt se porte sur l’amour de ce père dont les fils grandissent et surtout sur Fus, son aîné, qui tourne mal. Une tendance extrême droite de Fus va effrayer le père plutôt de gauche… Les relations entre les trois hommes se compliquent.

Le récit à la première personne permet une immersion totale : le lecteur accède directement aux pensées, aux sentiments paternels. Colère, confusion, désespoir. Tout se mêle autour d’une impuissante rage.

L’écriture en est d’ailleurs le reflet : très brute, orale. Elle colle au personnage et à ce qu’il traverse.

Premier roman plutôt prometteur qui peut se lire d’une traite. Un concentré de relations père-fils.

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